Les Fables de Lelys - Le renard et la tortue
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Le beau Maître Goupil près du talus d’un champ,
Observe bien le ciel qui devient menaçant.
Observe bien le ciel qui devient menaçant.
Quelques gouttes de pluie vinrent le taquiner,
Attaquant son pelage pourtant si bien brossé.
Arrive la tortue de son pas nonchalant;
Elle voit le renard qui n’a pas l’air méchant.
“Bien le bonjour, Monsieur, dit-elle au beau rouquin,
Mais que craignez-vous donc, vous m’avez l’air chagrin!
Si les gouttes de pluie causent votre embarras,
Je dois bien avouer que je comprends le cas!
Car vous êtes bien nu, ainsi est la nature,
Et l’eau peut ruisseler, que je n’en ai bien cure!
Ma maison sur le dos me sert de parapluie
Tandis que vous, mon cher, vous voilà fort marri!”
Mais le goupil, malin, soucieux de sa mine,
Avait prévu l’affaire, et sort de son échine
Un parapluie caché, trouvé chez Artumès,
Le plus beau des abris, un objet de déesse.
Soudain gronde le ciel, et l’eau envahit tout;
La tortue, bien poltronne, rentre par tous les bouts
Dans son pesant abri, tandis que notre roux
ouvre son parapluie, à l’abri de partout,
séduisant la forêt, et tout dans son ensemble,
Alors que la tortue, à un caillou ressemble.
Lorsque le ciel clément dévoile son azur,
En voyant le goupil au sec et sans mouillure,
Le malheureux reptile se met à sangloter
en voyant “Artumès” écrit sur le côté.
Car les beaux parapluies se trouvent au Faubourg,
On y fera son choix, accordant les atours;
De la belle boutique du nom de Artumès,
Tout comme le renard, montrez votre allégresse!
Attaquant son pelage pourtant si bien brossé.
Arrive la tortue de son pas nonchalant;
Elle voit le renard qui n’a pas l’air méchant.
“Bien le bonjour, Monsieur, dit-elle au beau rouquin,
Mais que craignez-vous donc, vous m’avez l’air chagrin!
Si les gouttes de pluie causent votre embarras,
Je dois bien avouer que je comprends le cas!
Car vous êtes bien nu, ainsi est la nature,
Et l’eau peut ruisseler, que je n’en ai bien cure!
Ma maison sur le dos me sert de parapluie
Tandis que vous, mon cher, vous voilà fort marri!”
Mais le goupil, malin, soucieux de sa mine,
Avait prévu l’affaire, et sort de son échine
Un parapluie caché, trouvé chez Artumès,
Le plus beau des abris, un objet de déesse.
Soudain gronde le ciel, et l’eau envahit tout;
La tortue, bien poltronne, rentre par tous les bouts
Dans son pesant abri, tandis que notre roux
ouvre son parapluie, à l’abri de partout,
séduisant la forêt, et tout dans son ensemble,
Alors que la tortue, à un caillou ressemble.
Lorsque le ciel clément dévoile son azur,
En voyant le goupil au sec et sans mouillure,
Le malheureux reptile se met à sangloter
en voyant “Artumès” écrit sur le côté.
Car les beaux parapluies se trouvent au Faubourg,
On y fera son choix, accordant les atours;
De la belle boutique du nom de Artumès,
Tout comme le renard, montrez votre allégresse!